Un été sous le signe des gros travaux (et des gros bouchons)
Du 9 juillet au 19 août, les travaux prennent possession de l’autoroute A1 dans le sens Lille-Paris, au niveau du tronçon Ronchin-Lezennes. Tu te souviens des travaux de l’été 2023 dans l’autre sens ? Cette fois, c’est rebelote, mais en version XXL : 5 kilomètres de bitume refaits entièrement et 6 ponts remis à neuf, le tout pour la bagatelle de 13 millions d’euros.
Sur place, 40 à 70 ouvriers bosseront jour et nuit pendant ces six semaines, histoire d’accélérer au maximum le chantier. Pourquoi tant d’efforts ? Tout simplement parce que cet axe majeur accueille 100 000 véhicules par jour dans chaque sens, avec 13 % de poids lourds qui ont bien usé la chaussée.
Les déviations à connaître pour sauver ton été
Pas de panique, la DIR Nord a tout prévu. Si tu arrives de Dunkerque ou de la côte via l’A25, prends la RN41 vers Lens pour récupérer l’A1 plus loin. Si tu pars du sud de Lille (Loos par exemple), il faudra contourner par la RN356 puis la RN227 via Villeneuve-d’Ascq avant de revenir sur l’A1. Depuis le nord de Lille ou la Belgique (A22), même stratégie : RN227 puis retour vers l’A1 direction Paris.
Ces petits détours sont indispensables pour éviter l’enfer des bouchons monstres attendus dès les premiers jours. La DIR Nord conseille vivement de les adopter dès le début des travaux pour fluidifier au maximum le trafic.
Un chantier indispensable (mais qui va piquer un peu)
Tu vas sûrement râler (nous aussi), mais ces travaux étaient devenus nécessaires pour garantir la sécurité des automobilistes. D’habitude, une chaussée se renouvelle tous les 20 ans. Ici, c’est après seulement 17 ans, preuve que le trafic hyper dense a eu raison du bitume plus rapidement que prévu.
Alors oui, ça va être pénible, mais ta sécurité en dépend (on sait, on dirait une pub pour la prévention routière).
Le bon conseil du Bonbon pour survivre à l’été
Tu connais la chanson : prévoir son itinéraire à l’avance, utiliser au maximum les déviations conseillées, et pourquoi pas se mettre (enfin) au vélo ou aux transports en commun pour les trajets courts. Promis, ça ne durera que six semaines !
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