À Lyon, les grandes maisons ne meurent jamais vraiment. Elles changent de mains, de souffle, parfois de terroir, mais gardent toujours un petit quelque chose de leur grandeur passée. Et c’est exactement ce qu’il va se passer au 7 rue Laurencin, dans l’écrin rouge passion du Cazenove selon les informations de Lyon People. Cet ancien repaire de la haute lyonnaise, où l’on croisait Aulas, Lavorel ou Giorgi autour de tables rondes et banquettes félines, s’offre une deuxième vie aussi inattendue que prometteuse. Dans quelques mois, ce ne sera plus une institution lyonnaise façon Orsi, mais une Winstub alsacienne, la toute première du genre à Lyon, portée par un duo de bons vivants aux parcours aussi riches que leur futur menu.
Jacky Gallmann, l’Alsacien, a connu les fourneaux de Lameloise avant de régner sur la brasserie Georges. Frédéric Lafay, le Bourguignon, ancien avocat reconverti en sommelier passionné, partagera avec ses clients sa science des bonnes quilles. Ensemble, ils veulent proposer une cuisine de cœur, celle que Marguerite, la mère de Jacky, lui transmettait. Une cuisine d’Alsace, généreuse et identitaire, entre choucroute XXL, bœuf gros sel, baeckeoffe et poissons d’eau douce. Des bouchées à la reine au foie gras, le tout ponctué de douceurs signées Philippe Urraca, MOF svp, et de fromages affûtés par Christian Janier. Le niveau sera là : comptez entre 50 et 60 euros le ticket moyen, chic mais accessible, populaire dans le sens noble du terme.
La première Winstub alsacienne de Lyon
Côté ambiance, pas question de tout raser : les vitraux, les boiseries et les fameuses banquettes seront préservés. Mais la déco va prendre un coup de jeune, un twist plus clair et plus doux, sans trahir l’âme du lieu. Nouvelle moquette, fresque murale, rideaux crème liserés bleu, parquet en chêne et cave à vins apparente pour rappeler que la Winstub, c’est aussi l’amour du bon vin. Et surtout, une promesse : celle de garder le sourire, le contact, le plaisir de recevoir. Jacky et Frédéric ne délégueront pas : ils seront là, en salle et en cuisine, au milieu des convives, dans cette maison qui s’annonce déjà comme un ovni délicieux entre tradition rhénane et esprit lyonnais.
Rendez-vous fin août 2025 pour trinquer au Sylvaner, célébrer Marguerite et écrire un nouveau chapitre de la gastronomie lyonnaise… avec un accent venu d’un peu plus au nord...
Source : Lyon People
