Geoffroy Terrasson n’avait pas prévu d’enfiler le tablier de la célébrité. Lui, ce qu’il aime, c’est pétrir la pâte, façonner de belles miches et sublimer les viennoiseries avec passion comme il l'explique dans un entretien accordé à Tribune de Lyon. Mais quand M6 l’a repéré, il n’a pas dit non. Quelques semaines plus tard, le voilà propulsé sous les projecteurs de La Meilleure Boulangerie de France, en mode discret mais redoutable. Après avoir brillamment remporté la finale régionale, le voilà cette semaine en compétition face aux 23 autres finalistes venus de tout l’Hexagone. À la clé : le titre national et une reconnaissance qui pourrait encore faire grimper la température dans sa boulangerie lyonnaise déjà prise d’assaut.
Voir cette publication sur Instagram
Le savoir-faire lyonnais bientôt sur le toit de la France
À 36 ans, le parcours de Geoffroy a déjà de quoi forcer le respect. Passé par les Compagnons du Devoir, formé par des pointures comme Mickaël Morieux (MOF et double champion du monde), il a roulé sa bosse en France et à l’étranger, avant de poser ses valises à Lyon. Avec sa femme Alena, rencontrée en Biélorussie, il a créé une boulangerie à leur image : exigeante, généreuse et locale. Farines bio, créations maison, viennoiseries de haut vol… dont le fameux Strié, star incontestée du fournil.
Voir cette publication sur Instagram
Et pourtant, Geoffroy garde la tête froide. Le concours, il le vit avec recul et gourmandise. Pas question de miser sur des paillettes : « Je me suis concentré sur le goût, pas l’esthétique », glisse-t-il. La vraie récompense ? Faire plaisir, tous les jours, aux Lyonnais qui se pressent dans sa boutique. Le titre de MOF ? Très peu pour lui. Son défi, c’est de rester constant, innovant, généreux. Mais ce vendredi soir, devant près d’un million de téléspectateurs, Geoffroy pourrait bien décrocher un trophée qu’il n’avait même pas envisagé. Comme quoi, les belles miches peuvent parfois mener très loin.
Source : Tribune de Lyon