Raphaël Quenard ne fait rien comme tout le monde, et c’est exactement pour ça qu’on l’adore (ou qu’on le déteste, au choix). Après avoir crevé l’écran dans Yannick ou Chien de la casse, l’acteur au débit mitraillette et au regard de doux cinglé troque les caméras pour la plume. Clamser à Tataouine, c’est le titre de son premier roman. Un polar noir, violent, frontal, qui assume d’emblée la provocation. On y suit un marginal suicidaire qui, après avoir raté son départ pour l’au-delà, se met à assassiner des femmes. Glauque ? Carrément. Mais Quenard l’assume. Il le clame même : pour lui, « la moralité n’a pas sa place dans l’art ». Un pavé lancé dans la mare déjà bien agitée de la fiction contemporaine.
L'un des nouveaux visages incontournables du cinéma français
Et si ça dérange, tant mieux. Quenard n’a jamais cherché à plaire. À 34 ans, l’homme est devenu en quelques années le visage le plus imprévisible du cinéma français. Et visiblement, cette rage créative ne se limite plus au grand écran. Avec ce roman, il plonge tête la première dans une écriture sans filtre, brute et dérangeante, qui colle à son image.
Pour celles et ceux que ça intrigue, qu’ils soient fans de la première heure ou curieux de l’entendre défendre ce texte hors norme, rendez-vous le samedi 21 juin à la Fnac Bellecour. Une rencontre littéraire qui promet d’être tout sauf tiède. Un peu comme Quenard, finalement.
85 rue de la République - Lyon 2e
Samedi 21 juinde 14h30 à 16h
Entrée libre sur inscription