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Frauder dans les transports, c'est fini avec ce nouvel outil à disposition des contrôleurs

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Lucie Guerra

Vous voilà dans les transports sans billet valide et un contrôleur arrive. Pas d’échappatoire ni de demi-tour possible : l’amende vous attend au tournant. Oui, mais. Une lumière s’allume soudainement dans votre esprit, et vous vous rappelez de cette technique de fraude vieille comme le monde et plutôt efficace : si vous donnez une fausse adresse lors du procès verbal, le courrier n’arrivera jamais chez vous et vous ne paierez pas l’amende. Une méthode simple et efficace jusqu’alors, mais qui ne sera bientôt plus utilisable. Avec le dispositif "Stop Fraude", les contrôleurs de la SNCF ou de la RATP vont désormais pouvoir vérifier votre adresse en direct, et s’assurer que l’amende arrivera bel et bien dans votre boîte aux lettres. Dommage...

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Un dispositif déjà en place

À partir de ce mercredi 8 janvier, tous·tes celleux qui ont l’habitude de frauder les transports font un pari particulièrement risqué. Les contrôleurs sont désormais dotés d’un outil informatique leur permettant de mettre en lien l’adresse fournie par le fraudeur avec les données de la direction générale des finances publiques (DGFiP). Si les deux adresses ne concordent pas, ce sera directement la vraie adresse qui s’affichera pour que l’amende y soit envoyée. « Ce nouveau procédé réduit les chances que l’amende ne se perde dans la nature », indique Florence Saujeteau, déléguée générale de l’Union des transports publics et ferroviaires (UTPF), à nos confrères du Parisien


Une mesure prise dans plusieurs villes françaises

À l’heure actuelle, à Paris, le dispositif est mis en place dans le métro et les trains SNCF. D’autres villes l’utilisent également : c’est par exemple le cas à Marseille, Toulouse ou encore Limoges. Les entreprises SNCF, RATP, Keolis, Transdev, RTM et Tisséo sont les seules à avoir investi dans ce dispositif pour le moment. Il pourrait être adopté par d’autres réseaux d’ici trois mois d’après l’UTPF. Une façon de lutter contre ce « fléau » qu’est la fraude, et qui « représente un manque à gagner estimé à environ 700 millions d’euros par an sur tout le territoire », comme le rappelle le syndicat dans un communiqué.