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Record de fréquentation pour le métro en 2024

undefined undefined 29 avril 2025 undefined 07h30

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Clémence Varène

En 2019 et 2020, alors que la crise du Covid fait suite à une énorme grève dans les transports, le métro devient pour beaucoup l’ennemi numéro un, entraînant une baisse drastique de la fréquentation. Pourtant, d’année en année, celle-ci a fini par remonter tout doucement, jusqu’à atteindre une barre qui n’avait pas été franchie depuis de nombreuses années : 402 millions de voyageurs au dernier trimestre 2024.


Une courbe croissante

Visiblement, les Parisiens ont beau râler très régulièrement dès lors qu’il s’agit du métro de la capitale, ils continuent pourtant à l'emprunter, et même plutôt deux fois qu’une. Preuve en est, sur l’année 2024, on observe une augmentation globale du taux de fréquentation de 6,4%, pour un total de 1,48 milliard de voyages, contre 1,41 en 2023 et 1,34 en 2022. Mieux encore, la fin de l’année a marqué un véritable pic avec plus de 400 millions de passagers en un trimestre. Un chiffre exceptionnel, puisque, sur les 4 dernières années, la fréquentation maximum sur un trimestre s’élevait à 370 millions.


Une fréquentation en pleine expansion

Derrière cette hausse de la fréquentation se cachent diverses raisons. D’un côté, la période des JO, qui a favorisé l’emploi des mobilités douces. De l’autre, on peut bien évidemment mettre en avant le prolongement de nombreuses lignes, à savoir la 4, la 11, la 12 et surtout la 14, dont l’extension jusqu'à l’aéroport d’Orly connaît un très très grand succès. Enfin, la régie des transports évoque l’explosion du télétravail, qui incite les gens à plus prendre les transports le week-end, faute de les prendre en semaine.

La popularité actuelle du métro se décline aussi pour les autres moyens de transport, puisque les RER A et B ont, par exemple, connu une hausse de fréquentation similaire, avec 2,4% d’usagers en plus en 2024 par rapport à l’année précédente. Même chose sur le T3 (+ 3,7%). Des affluences proches de celles pré-covid, qui obligent la RATP et IDFM à mettre en place des mesures pour renforcer l’offre, comme on peut le voir sur les lignes 5, 9 et 12, où des rames supplémentaires circuleront les week-ends dès le mois de mai.