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Voici les jobs d’été les mieux rémunérés à Paris

undefined undefined 17 mai 2025 undefined 09h30

Flora Gendrault

Paris, ville lumière… et temple du job étudiant. À l’heure où le coût de la vie continue de peser sur les jeunes, le recours aux missions ponctuelles s’impose comme une évidence. Toutefois, toutes les heures travaillées ne se valent pas : certaines fonctions, parfois méconnues, permettent de gagner largement plus que le SMIC. C’est ce que révèle StaffMe, plateforme spécialisée dans l’emploi flexible pour les 18-30 ans, à travers un baromètre particulièrement évoquant, publié ce 13 mai 2025. 


Les compétences rares, ça se paie  

D'emblée, une première tendance se dessine (d'ailleurs plutôt logique) : les petits boulots les mieux rémunérés ne sont pas forcément les plus faciles d’accès. En tête, ce sont les métiers de la pharmacie qui dominent, avec un taux horaire de 28 €. Juste derrière, les as du clavier s’imposent : les développeurs web occupent la deuxième place avec 27,3 € de l’heure, suivis de près par les rédacteurs d’articles, à 20,1 €. Des jobs qualifiés de "ponctuels", mais qui exigent rigueur, rapidité d’exécution — et parfois plusieurs années d’études. Des compétences désormais bien cotées sur le marché parisien. 

1. Métiers de la pharmacie (28,0 €/h)
2. Développement web (27,3 €/h)
3. Maître d’Hôtel H/F (20,5 €/h)
4. Rédaction d’articles (20,1 €/h)
5. Vente ambulante (20,0 €/h)
6. Affréteur (20,0 €/h)
7. Coordination d’évènements (18,4 €/h)
8. Graphisme (18,3 €/h)
9. Aide RH (18,0 €/h)
10. Aide comptable (17,8 €/h)

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La flexibilité avant le salaire

Le baromètre met aussi en lumière un élément davantage générationnel : la rémunération ne fait pas tout. Bien payées ou non, certaines missions peinent à attirer. En cause ? Un changement de priorités chez les jeunes travailleurs. « Pour beaucoup, la flexibilité est devenue primordiale », explique Jean-Baptiste Achard, cofondateur de StaffMe, à Actu Paris. Les missions courtes, fréquentes dans l’hôtellerie-restauration, séduisent justement par leur souplesse. Et ce, même si leur rémunération est un peu inférieure — encore que le secteur s’en sort bien, avec un taux moyen de 20,5 € de l’heure.

« Là où les travailleurs adaptaient auparavant leur quotidien à leur emploi, ils souhaitent désormais que leur emploi s’intègre à leur rythme de vie. La flexibilité n’est plus un avantage, c’est une condition de base », observe Jean-Baptiste Achard. Reste que le véritable Graal, c’est de conjuguer temps libre et bon salaire