La capitale française détient un certain nombre de records mondiaux, dont la plupart se situent sous la surface de la terre. La plus grande gare souterraine du monde, le plus grand nombre de râleurs enfouis sous le sol (un record explosé dans le métro tous les lundis matins), ou encore celui du plus grand… cimetière souterrain du monde ! Eh oui, pour aborder ce nouveau record, on vous entraîne cette fois-ci à la découverte des catacombes !
Un peu d’histoire
Pour l’ossuaire municipal de la Ville de Paris, tout commence à la fin du XVIIIe siècle. À cette époque, des galeries préexistantes du 14e sont réinvesties par la Ville, qui s’en sert pour désengorger les cimetières parisiens, pour des questions de salubrité, principalement. Pendant de très nombreuses années, jusqu’en 1861 pour être très précis, ce sont plus de 6 millions d’individus en état de décomposition plus ou moins avancée qui y sont déplacés.
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C’est à cette époque que le nom de “catacombes” est adopté, en référence aux nécropoles souterraines de la Rome antique. Un usage un peu abusif du mot, puisque contrairement aux pratiques anciennes, ces longues galeries n’ont jamais servi de lieu officiel de sépulture, mais plutôt de débarras, histoire de libérer un peu d’espace et surtout de protéger la santé des Parisiens.
Un réseau infini
Aujourd’hui, les catacombes s’étendent sur plus de 1 500 mètres de long, ce qui en fait l’ossuaire souterrain le plus grand du monde. Les galeries se superposent parfois sur 3 niveaux, et les plus profondes sont enterrées à plus de 20 mètres sous terre. Et si, à l’époque, les restes humains sont déposés un peu n’importe comment, tout est rangé et organisé suite à l’ouverture des lieux au public, en 1809.
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Des visites qui rencontrent tout de suite un franc succès, et continuent aujourd’hui d’attirer des touristes venus du monde entier. Comme quoi, la curiosité morbide, ce n’est pas qu’une expression en l’air. En plus des murs de crânes, on peut voir tout au long du parcours des monuments maçonnés de style antique et égyptien aux formes de piliers doriques, d’autels, de cippes ou de tombeaux. Et si l’envie vous prend de faire une petite descente sous terre, c’est à Denfert-Rochereau que ça se passe !
