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Plus d’un tiers des Rennais souffriraient d’un trouble psychique, selon cette étude !

undefined undefined 25 novembre 2024 undefined 19h00

La Rédac'

Durant quatre jours, du 17 au 20 octobre 2023, des binômes d’étudiants infirmiers du centre hospitalier Guillaume-Régnier ont recueilli des données dans toute la ville. Ils se sont installés dans 50 lieux différents tels que des bibliothèques, des maisons de quartier, des universités et même des fast-foods, pour interroger 866 adultes à l’aide d’un questionnaire détaillé.
Cette approche diversifiée visait à obtenir une image fidèle de la population rennaise et de ses préoccupations psychiques.

Des chiffres alarmants, mais révélateurs

La progression du nombre de Rennais déclarant souffrir d’un trouble psychique témoigne d’une situation qui s’aggrave. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette évolution :

  • Stress urbain : Rennes, ville dynamique, connaît une pression liée au rythme de vie rapide et à la densité urbaine
  • Impact des crises récentes : pandémie, crise économique et incertitudes environnementales ont amplifié les souffrances psychologiques
  • Démocratisation de la parole : une meilleure acceptation des troubles psychiques pourrait encourager davantage de personnes à se reconnaître comme concernées


Une démarche pour mieux comprendre et agir

L’étude s’inscrit dans un cadre national visant à identifier et à répondre aux besoins de santé mentale en France. Pour Rennes, cette enquête souligne l’urgence d’améliorer l’accès aux soins psychologiques et de renforcer les actions de prévention.
Le centre hospitalier Guillaume-Régnier, spécialisé dans la psychiatrie, pourrait jouer un rôle clé, en lien avec les acteurs locaux et les initiatives citoyennes.

Changer le regard sur la santé mentale

Si ces chiffres sont préoccupants, ils rappellent aussi l’importance de parler des troubles psychiques sans tabou. En reconnaissant l’ampleur du problème, la société rennaise pourrait se mobiliser pour mieux accompagner ceux qui en souffrent.