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Une oeuvre street-art XXL de 224 m² débarque sur une façade d'immeuble à Strasbourg

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Antoine Lebrun

À Strasbourg, quand l’immobilier rencontre la poésie visuelle, ça donne ARTMUR : un projet de mécénat artistique pas comme les autres, porté par le Groupe Vivialys. Depuis 2020, cet acteur majeur du logement en Alsace s’est mis en tête de transformer un banal mur de bureau en terrain de jeu pour artistes émergents. Loin des galeries feutrées, ici l’art s’affiche en plein air, sur 224 m² de toile tendue, en plein cœur de la ville, rue de Molsheim. Et cette année, c’est Noémie Chust, jeune diplômée de la HEAR, qui a été choisie pour faire vibrer cette façade pas comme les autres.

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L'art s'invite sur les immeubles urbains

Sa création, La Passerelle, est une invitation à ralentir, à se reconnecter, à regarder autrement. Inspirée du surréalisme et de la technique du cadavre exquis, son œuvre monumentale dévoile un animal chimérique, mi-rêve mi-réflexion, qui incarne un passage entre tumulte et sérénité. Un symbole tout en douceur pour illustrer la devise républicaine « Liberté, Égalité, Fraternité », choisie cette année comme fil rouge par le jury. Pas question ici de slogans brandis à la va-vite : l’intention est claire, donner une nouvelle chair à ces mots trop souvent galvaudés, leur offrir une lecture libre, personnelle, et poétique.

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Avec 31 projets reçus, 16 présélectionnés et seulement 4 finalistes, la compétition était rude. Mais Noémie Chust a su séduire par sa vision sensible et engagée. Son œuvre s’inscrit parfaitement dans l’ambition de Vivialys : faire de l’art un pont entre les gens, entre le bâti et le sensible, entre l’imaginaire et la réalité. Une façade qui donne à voir, à penser, et surtout à ressentir.