Toulouse, adorée pour son charme méridional et ses terrasses ensoleillées, pourrait bien devenir une véritable fournaise d’ici la fin du siècle. Si aujourd’hui on s’y dore la pilule avec un demi bien frais, en 2100, il faudra plutôt penser à investir dans une cave climatisée. Selon les projections de la TRACC (Trajectoire de Réchauffement de Référence pour l’Adaptation au Changement Climatique), Toulouse se hisse à la 7e place des villes françaises où il fera le plus chaud, comme le confirme Actu Toulouse. Une prévision qui ne fait pas franchement rêver, surtout quand on apprend que la température estivale pourrait grimper de +4,5°C en moyenne, avec plus de 18 jours à 35°C et plus. Bonjour les nuits tropicales, au revoir les draps en coton.
Une chaleur irrespirable et de moins en moins de neige dans les Pyrénées
Et la Ville rose ne sera pas seule à suer : toute la vallée de la Garonne risque de virer au grill estival. Montauban, Castres, Alès, Albi… L’Occitanie en entier s’embrase dans ce classement, avec une mention spéciale pour Aix-en-Provence qui décroche la palme avec des pics à +4,8°C. Dans les Pyrénées, l’enneigement pourrait se limiter à une poignée de jours, pendant que les vagues de chaleur dureront un ou deux mois, comme une mauvaise série qu’on n’arrive pas à zapper.
Face à cette perspective façon Mad Max au pays du cassoulet, Toulouse ne reste pas les bras croisés. La mairie a sorti la grosse artillerie verte : un plan “très ambitieux” de 670 000 arbres plantés d’ici 2050. Objectif affiché : rendre la ville tellement végétalisée que les températures du centre-ville ressembleront à celles de la campagne au lever du jour. Utopie ou génie ? L’avenir nous le dira. En attendant, il serait peut-être temps de troquer le parasol pour une vraie stratégie climatique.
Source : Actu Toulouse